À l'extrémité de ces hangars se trouve la cale Chantereine, où l'on construit de légers bateaux à vapeur, et où les canots des navires viennent chercher les vivres journaliers que leur distribuent les agents des subsistances. Le travail reprend partiellement à la direction des constructions navales le 30 mai, et le lendemain, à l’instar de Paris et de plusieurs villes françaises, une manifestation de soutien gaulliste parcourt le pavé cherbourgeois[42]. Non loin du musoir nord, que surmonte la batterie de Salut, on voit une frégate démâtée, sur laquelle flotte un pavillon. En 1802, Bonaparte ordonne la reprise des travaux de la digue, selon la méthode de La Bretonnière, en aménageant la partie centrale pour recevoir des canons. En 1066, le comte de Cherbourg, Gerberot, et ses deux fils sont aux côtés de Guillaume lors de la bataille de Hastings[5]. Parallèlement, après la fermeture du centre de Sangatte, Cherbourg – comme plusieurs autres ports de la Manche et de la mer du Nord – doit gérer l’arrivée de clandestins,provenant d'Afrique et du Moyen-Orient, qui tentent de passer illégalement au Royaume-Uni. Le long du plus grand de ces établissements, on voit, rangées symétriquement, ces ancres énormes dont le poids s'exprime par milliers de kilogrammes. Pour autant, l’économie reste fragile, avec une industrie de l’armement cyclique, de moins en moins de bateaux de pêche, un port de commerce déficitaire. Pillée et ravagée par plusieurs raids normands entre 841 et 895, affligée par la peste et la famine à la même époque, Cherbourg est rattachée au Duché de Normandie avec le Cotentin, en 933, par Guillaume Longue-Épée. Jean-Claude Cloarec, « L’Affaire Leroy ». Le lendemain, le conseil municipal déclare Cherbourg « ville ouverte » et le général Rommel reçoit la reddition de la place des mains du préfet maritime, le vice-amiral Le Bigot, qui a pris le soin de détruire auparavant les trois sous-marins en construction à l'arsenal : le Praya, le Roland Morillot et la Martinique[4]. En 1562, alors que les protestants se rendent maître de la plupart des villes normandes, Montgomery prépare le siège de Cherbourg, et Matignon sa défense. À la Libération, l’économie locale reprend rapidement ses droits. Le Cotentin est divisé entre le pagus constantiensis (« comté de Coutances ») et le pagus coriovallensis (« comté de Coriallo »), au sein de la Deuxième Lyonnaise. Mais avant de pénétrer à l'intérieur, jetons un coup d'œil sur le beau bâtiment placé à notre gauche, et enclavé dans la seconde enceinte. Ceux-ci sont à propulsion nucléaire pour la France (SNLE de classe Le Triomphant et classe Suffren), ou à propulsion classique diesel-électrique pour l'exportation (type Scorpène). Reconnaissante envers l’Empereur d’avoir fait de Cherbourg un port d’importance primordiale, le conseil municipal avait officiellement demandé que la ville soit nommée « Napoléonbourg » en septembre 1813[31] mais la défaite de Waterloo empêche la réalisation du projet. Des constructions prennent la place des anciennes fortifications et englobent peu à peu le faubourg proche de la Divette. Le 28 avril 1532, Cherbourg reçoit en grande pompe la visite de François Ier et du dauphin[5]. En 1803, Bonaparte décide de bâtir un nouvel arsenal à proximité du port militaire en projet, à l’Ouest de la ville. Au-delà du parc d'artillerie et au nord de l'arsenal se trouve l'atelier de la mâture. « Il était une fois Cherbourg - La municipalité face au choléra ». Cette spécialisation dans la plaisance trouve un écho économique à travers une cinquantaine d’entreprises (les chantiers navals JMV, Ican et Allure Yachting) et 800 emplois dans le Nord-Cotentin. Matignon renforce les défenses cherbourgeoises en fortifiant les faubourgs. Les CMN complètent une spécialisation militaire de l’économie cherbourgeoise. À la suite de la mort d’Henri Ier en 1135, et de la dépossession du trône d'Angleterre de Mathilde par Étienne de Blois, Cherbourg est assiégée par les troupes du comte de Boulogne en 1139, et ne se rend qu'après deux mois de résistance avant d'être reprise par Geoffroy d'Anjou en 1142. Parmi les quatre villes normandes les plus peuplées, Cherbourg n'est en revanche, sous les ducs, qu'un port de faible importance, même si l’octroi par le duc du droit de tonlieu à la cathédrale de Coutances en 1056 prouve l'existence d’activités maritimes. Tout à côté s'élève une construction dont l'aspect lugubre est en rapport avec la destination : c'est en effet la maison de détention et la prison disciplinaire. Les troupes américaines encerclent la ville le 21 juin. La destruction des remparts cherbourgeois n'engendre pas un étalement de la ville qui conserve son aspect médiéval. Ces cales sont séparées par une belle forme de radoub. Dès lors, le poids de l’armée ne cesse de diminuer, avec le départ de l’école d’administration de la Marine pour Toulon et la fermeture de l’hôpital maritime qui représentait 250 emplois. Hippolyte Vallée, « Précis sur l'histoire de Cherbourg », Victor Le Sens, « Essai historique sur le Blason de Cherbourg », extrait des, Georges Gustave (1877-1972) Auteur du texte. Les neuf portiques mobiles avec des passerelles à paliers variables disposés sur le quai de France permettent de débarquer les passagers directement dans la gare[37]. Il dissout le comité et le remplace par une Commission de surveillance aux pouvoirs répressifs élargis. Le 7 novembre 1999, un référendum est organisé auprès des 55 000 électeurs de ces six communes. Un pôle universitaire et technologique est mis en place avec la création de l’INTECHMER, l’IUT Cherbourg-Manche, une école d’ingénieurs et une antenne de l’Université de Caen. Mais le complot est découvert par les Anglais, qui tranchent la tête du troubadour sur la place du Château, le jour du sacre de Charles VII. Le fort de l’Est de la digue est détruit par la marine française. Le 12 août, les remparts cèdent sous les attaques, et Jacques Cœur négocie la reddition qui intervient deux jours plus tard, par le versement de 2 000 écus à la garnison, et la libération du fils de Thomas Gower, commandant anglais du château. En 1739, les ingénieurs Hüe de Caligny, directeur en chef des travaux publics de la province de Normandie, et de Caux, ingénieur en chef, entreprennent pour 560 000 livres, le creusement d’un port de commerce (aujourd'hui au niveau de la place Divette), avec la construction d’une écluse, d’un pont tournant, d'une jetée de chaque côté du chenal et de quais. En raison des souffrances de la population cherbourgeoise, et contre le dépeuplement de la place forte, Louis XI exempte les habitants d'impôts en 1464, règle conservée jusqu'au règne de Louis XV[16]. La flottille de la Manche (Flomanche) est dédiée à la surveillance de la Manche et de la mer du Nord. À la veille de la Révolution française, toutes les conditions sont réunies pour la survenue d’un mouvement politique : un corps municipal mésestimé, un Dumouriez favorable au renversement de celui-ci que soutiennent des bourgeois de robe réformateurs, un duc de Beuvron sans autorité et une population ouvrière soumise à la disette, des hostilités au sein du pouvoir militaire et des bourgeoisies, dues aux mauvaises récoltes et au chômage créé par l’abandon des cônes et le ralentissement des travaux. L’agglomération fait donc face à l’un des taux de chômage les plus élevés de la région, et à la fuite de sa jeune population active[44]. Le 24 décembre 1944, le cargo belge Léopoldville, chargé de 2 237 soldats américains de la 66e division d’infanterie, les Black Panthers, est torpillé par un sous-marin allemand au large de Cherbourg. La France n'ayant pas de plutonium, le projet est abandonné en 1959. Cherbourg, place forte depuis l'époque romaine, fut l'une des forteresses les plus solides de la guerre de Cent Ans. Abandonné, le projet est à nouveau envisagé par Louis XV jusqu'à la descente anglaise de 1758 qui ravage le port de commerce à peine achevé. En 1869, on compte 47 escales et 1 175 passagers pour un tonnage de 81 507 ; 31 ans plus tard il s'élève à 1 651 884 avec 378 escales et 30 313 passagers[36]. À la suite des raids saxons du début du IVe siècle, un castrum est édifié sur la rive gauche de la Divette comme élément du Litus saxonicum[4]. Dans un écrin de verdure baigné par la douceur du Gulf Stream, Cherbourg-en-Cotentin est une ville véritablement ouverte sur la mer. Les vestiges de villas gallo-romaines sur les Mielles et diverses découvertes de pièces du premier siècle de notre ère attestent de la présence humaine sur le territoire cherbourgeois à cette époque. Signaler. La partie longeant le quai est quant à elle affectée à la réception des navires de croisières, permettant d’accueillir une vingtaine de paquebots par an, parmi lesquels le démesuré Queen Mary 2, qui a fait de Cherbourg son port d’escale continentale à partir d’avril 2004. Port d'escale transatlantiques dans la première moitié du XXe siècle, Cherbourg est l'un des objectifs prioritaires des troupes américaines lors du débarquement de Normandie en 1944. Construisant des navires à voile, puis à hélices jusqu’à la fin du XIXe siècle, l’Arsenal se spécialise à partir de 1898, dans la construction de sous-marins. Pendant les guerres de religion qui divisent la Normandie dans la deuxième moitié du siècle, « Cherbourg [est] la seule ville du pays où les Huguenots n'ont point de prêche public, et où l'hérésie n'infect[e] aucune famille »[19]. En 1731, Chantereyne revendique 5 500 habitants, le recensement de 1774 en dénombre 6 257, et celui de Dumouriez en 1778, 7 300, en y incorporant probablement les garnisons en place[25]. En 1588, les bourgeois demeurent également fidèles à la couronne quand la Normandie, à l'exception de Caen et Dieppe, est tenue par la Ligue catholique. Richard II rend la ville à la France en 1394 du fait de son mariage avec Isabelle de Valois. Ces navires avaient été rejoints par l'escadre venant de Brest comprenant le Charles Martel, le Jean-Bart, le Descartes. Surtout, la main-d'œuvre locale trouve des emplois comme dockers, agents d'accueil et navigants des transbordeurs. À l'angle nord-est de l'enceinte fortifiée, on gagne par une large chaussée le fort du Hommet, dont les boulets, se croisant avec ceux des forts extérieurs, concourent à la défense de la passe de l'ouest. C'est du côté du bassin Napoléon III, dans toute la partie ouest du port, que se trouvent les bureaux des ingénieurs, du commissariat, de l'inspection, et ceux des diverses directions du service maritime. En 1992, le plan Joxe porte un coup grave à l’identité navale cherbourgeoise[45] en imposant une réduction drastique des effectifs de l’Arsenal, accompagnée du transfert des 500 marins de la Flottille du Nord (FLONOR) vers Brest. Si la Manche est sous la surveillance de la Royal Navy, la Marine française réarme néanmoins les forts de la côte et renforce la garnison en poste à Cherbourg. L'un sert à mettre à l'abri les matériaux destinés aux constructions navales, tandis que l'autre contient la voilerie, la poulierie, l'atelier des embarcations, la salle des gabarits et celle des modèles. La vie culturelle se complète par la constitution de nouvelles sociétés savantes. L'affrontement avorte pourtant par la signature de l’édit d'Amboise du 19 mars 1563. Jusqu'au milieu du 18e siècle, assure, Camille Théodore Quoniam, « … Des années 1970 à 1990, deux autres grands chantiers du Nord-Cotentin, l’usine de retraitement de la Hague et la centrale nucléaire de Flamanville, accentuent le développement industriel d’une cité qui vit alors son âge d’or[44] à travers ce que le journaliste François Simon nomme les « industries de mort », puisqu’environ deux tiers du tissu industriel local sont liés à la défense et au nucléaire[41]. En 1948, l’Arsenal est entièrement remis sur pied et profondément rénové. Dès 1971, une communauté urbaine a été mise en place. L’essence traverse la Manche via le pipe line sous-marin PLUTO (Pipe Line Under The Ocean)[40]. Partis pour certains de la gare de Paris-Saint-Lazare à 9 h 40 et arrivés à 15 h 30, ils montent à bord des transbordeurs dont le Nomadic à 17 h 0, et le Titanic appareille à 20 h 10[37]. Je me souviens lors de retour de mer lorsque nous revenions d'un port étranger nous avions le droit à la douane et à la gendarmerie maritime pour savoir ci nous n'avions pas de marchandises, et nous avions le droit pour certains à la fouille. Le 15 mars 1450, Thomas Kyriell débarque à Cherbourg à la tête de 3 000 soldats pour reprendre le Cotentin et le Bessin[14]. Manet a immortalisé cet affrontement dans une de ses œuvres, aujourd'hui exposée au Philadelphia Museum of Art. Sur les terres incultes arrosées par les ruisseaux de la Bucaille et de la Polle sont bâtis des immeubles de rapport et des hôtels particuliers, comme celui de la famille d’armateurs Liais, auprès desquels une congrégation religieuse s'installe. Cherbourg fusionne le 1er mars 2000 avec la commune voisine d'Octeville, pour former Cherbourg-Octeville. En revanche, la seule compagnie française, la Compagnie générale transatlantique, reste fidèle au Havre. Alcatel devient alors le deuxième employeur de la région[41]. « Mai 68 dans les colonnes de La Manche libre ». Dès lors et jusqu’à la victoire de 1945, le débarquement journalier des approvisionnements et du matériel militaire fait de Cherbourg le plus grand port du monde. Aidé des Anglais, Montgomery débarque en mars à la Hougue à la tête de plusieurs milliers d'hommes, et prend Valognes, Carentan, Saint-Lô et Domfront. Quant à l’édification, Decaux vante les mérites des caissons de maçonnerie de béton tandis que La Bretonnière préfère le sabordage de vieux navires de guerre et un enrochement à pierres perdues. Malgré l’importance prise par la ville en quelques années, sa population n'est pas représentée lors des États généraux de 1789 ; elle y envoie cependant un député extraordinaire, Victor Avoyne de Chantereyne, qui obtient la nomination de Cherbourg comme chef-lieu de district[25]. Deux jours après les premiers bombardements, l'armée allemande arrive le 17 juin 1940 à Cherbourg. Les bassins Charles X (commencé en 1814 — 290 x220 x18 mètres) et Napoléon III (commencé en 1836 — 420 x 200 x 18 mètres) du port militaire sont respectivement inaugurés le 25 août 1829 en présence du Dauphin, et le 7 août 1858 par le couple impérial. Désireux, dans le contexte de la guerre d'indépendance des États-Unis, de disposer d'un grand port militaire sur la Manche, comparable à celui de Brest sur l'Atlantique, Louis XVI décide l'édification d'un port militaire dans le Cotentin. Deux portes de flot le mettent en communication, l'un avec l'avant-port, l'autre avec le premier bassin. Le long des fortifications qui protègent l'arsenal du côté de la rade, nous rencontrons un vaste bâtiment, renfermant l'atelier des forges, des martinets et une fonderie considérable. Mais le nombre de quotas américains d’émigration est réduit à cause de la crise de 1929, leur nombre passant de 41 000 à 8 000 entre 1922 et 1935. 0:23. Ce n’est néanmoins qu’au XVIIe siècle que Louis XIV songe à transformer le port naturel de la ville en place stratégique. Disposant de l’un des plus forts châteaux du monde selon Froissart, elle change six fois de propriétaires à la suite de transactions ou de sièges, jamais par les armes. Le port Chantereyne gagné sur la mer, la place Divette et le boulevard Schuman créés à l’emplacement des anciens champs de foire modifient la physionomie de la ville, alors que les autres villes de l’agglomération se densifient. Depuis Southampton, Brême, Londres, Hambourg et Anvers, elles desservent principalement New York, Montréal, Québec, Halifax et Buenos Aires. On trouve plus tard, vers 1055, mention indirecte de la pêche à la baleine, avec les redevances qui en découlent. En janvier 1794, alors qu’une large majorité des prêtres ont émigré, le représentant du peuple Bouret ordonne le saccage des ornements, statues, draperies et orgues de l’église de la Trinité. Libéré le 26 juin, le port de Cherbourg sera, jusqu’à la fin de la guerre, le premier port d’Europe, point stratégique pour le ravitaillement. Au XIIIe siècle, Barfleur perdant de son poids après le naufrage de la Blanche-Nef, Cherbourg devient le port de transit des troupes d’Henri II d'Angleterre[4]. Le port est méticuleusement miné et détruit par les Allemands en juin 1944, et reconstruit par l'armée américaine pour devenir le port principal de l'offensive des Alliés, point de départ de la Red ball express highway, « lacet de chaussure supportant trois millions d'hommes ». La nécessité vitale de Cherbourg pour le succès de la bataille de Normandie a permis au port d’être reconstruit par les Américains en une année. La bibliothèque est l’héritière de la bibliothèque principale de la Marine au port de Cherbourg, fondée vers 1794. Cherbourg Harbour (French: rade de Cherbourg; literally, the "roadstead of Cherbourg"), is a harbour situated at the northern end of the Cotentin Peninsula, on the English Channel coastline, in Normandy, northwestern France.With a surface area of 1,500 hectares, it is the second largest artificial harbour in the world, after the 4,500 hectare Ras Laffan Harbour in Qatar. La ville confie ensuite sa défense et sa sécurité à un comité de 14 notables et échappe aux premières purges. Les travaux de la digue centrale, interrompus à nouveau entre 1813 et 1832, ne sont terminés que sous Napoléon III, en 1853, tandis que les digues de l’Ouest et de l’Est sont achevées en 1895. Historique de l'hôpital PASTEUR de Cherbourg. Cédée avec l'ensemble de l’Armorique à Clovis en 497, Coriallum devient propriété des rois mérovingiens[5], sous le règne desquels un château de 120 mètres sur 120 mètres est construit à l'emplacement du castrum[4]. Les travaux de la digue sont conclus par la Troisième République, avec l’adjonction des digues de l’Est (1890-1894) et de l’Ouest (1889-1896), et la construction de la Petite rade (digue du Homet, 1899-1914, et digue des Flamands, 1921-1922). Par le décret du 25 germinal an XI (1803), il charge l’ingénieur Cachin du creusement de l’avant-port militaire, qu’il qualifiera de lac de Moeris (inauguré le 27 août 1813 par l’impératrice Marie-Louise), et décide de la construction du nouvel Arsenal. Elle est citée à l’ordre de l’armée le 2 juin 1948 et reçoit la Croix de guerre avec palme : « Ville patriote qui a joué un rôle considérable dans les batailles menées en 1944 sur le front occidental, libérée les 26 et 27 juin par les troupes de la première armée américaine, s'est aussitôt mis au travail avec ardeur ; ses spécialistes, ses ouvriers de l’arsenal et ses dockers aidant les Américains ont permis l’utilisation rapide du port, malgré les dégâts qu’avaient subis ses installations, les épaves échouées dans les passes, et les mines qui y pullulaient, a été pendant des mois le déversoir en hommes et en matériel de tout le potentiel de guerre américain.